Pour que vous puissiez lire sans surchauffe la suite de mon histoire , je vous propose une halte sous mon arbre généalogique . Comment ces deux petites fesses se sont-elles retrouvées collées aux miennes ? Que faisait-il chez ma grand-mère , cet oiseau des îles ?
Eh bien il faut vous dire que 10 ans avant , ma grand-mère paternelle a eu la douleur de se faire "voler" ses deux enfants, le même été 1946 :
son fils R.-21ans-(mon père) a épousé S.(ma mère), sa correspondante de guerre pendant la dissolution provisoire des Ecoles Normales.
sa fille J.-17 ans- a épousé G., militaire en garnison à Nuits-Saint-Georges
et chaque "voleur" est reparti avec son butin l'installer dans SA région natale ! Son fils R. a donc émigré en Champagne et sa fille J. a disparu de l'autre côté de la Méditerranée ! Et à l'époque , les communications en étaient presque encore à l'âge de pierre...
Et "là-bas" G. (le voleur) avait une soeur O. , mariée depuis peu . Ces trois femmes allaient donner naissance la même année 1947 , d'abord O. à mon oiseau des îles , puis S.au footballeur que mon père attendait -ce fut moi...- et enfin J. à notre cousin germain commun . Voilà le pont commun qui nous mena au big-bang !
Vous qui avez une famille ,vous savez que ça peut faire des vrilles ...
Comme j'ai aimé Les vrilles de la vigne de Colette !...C'est Proust qui disait tout est signe et chaque signe est un message ...Vous avez compris que je vais respirer un coup dans mon piano avant de reprendre le cours de mon histoire ! A demain...
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