non, pas de sanglots longs
mais des oiseaux de feu
accordant leurs violons
pas de langueur aucune
mais des battements d'ailes
et des jeux et des ris
les feuilles se souviennent
et vivent en dedans
un éternel printemps
mon cœur blessé
je l'ai laissé
aux jours anciens
au vent mauvais
le vent fripon
m'a emportée
Saint Mordoré
ayez pitié
si j'ai rêvé
Photos : musée du Montparnasse
21, avenue du Maine Paris
Jolie poème que je ressens mélancolique bien qu'optimiste malgré tout et des images splendides tels des tableaux.
Bonne journée
Rédigé par : Pascale MD | 01/04/2015 à 07:15
Laissons Saturne à sa mélancolie, le printemps renaît!
Tu as merveilleusement joué des gammes de tons et des transparences.Un pur délice!;-)
Rédigé par : Monik | 01/04/2015 à 08:32
Des mots, des maux
Demo de lettres
Comme un vent passe
Paraitre sur l'Etre
Sans arrete temps
Tatoue sur l'emoi
Et moi
De mois en mois
Qui fleuris la Vie
Je pose lettres
Sur feuilles de feuilles
Comme un reflet
Pris sur le chemin du printemps
Belle journee
Rédigé par : * | 01/04/2015 à 10:04
J'adore cette vitre dans ce musé à l'atelier riche de personnalités passantes, c'est chouette ton texte, et ta personnalisation des lieux ...
Rédigé par : Mag* | 01/04/2015 à 11:11
La première est vraiment belle!
Bonne journée.
Rédigé par : Gaya Nature | 01/04/2015 à 12:27
Poésie des mots et des images...
Rédigé par : chris H | 02/04/2015 à 15:52
Dans le ciel glacé
les feuilles s’envolent
prisonnières de leur rêve
Amitié Another
Rédigé par : Pascal | 05/04/2015 à 16:01
Talentueux! Quel habileté et quelle élégance, Verlaine en oublierait de sangloter.
Rédigé par : almanito | 05/04/2015 à 20:05
Merci Verlaine !
Rédigé par : Mag* | 09/04/2015 à 10:01